Bien sûr, l’autisme pour être mieux compris, appréhendé par les familles, doit être décrit par son histoire, ses avancées théoriques dans différents courants en neurosciences, en psychiatrie, en génétique, par ses avancées pratiques et ses caractéristiques comportementales. 

Nous avons fait l’hypothèse que les familles avec un enfant autiste entre 6 et 13 ans avaient déjà beaucoup d’informations sur l’autisme. Cette semaine de vacances pouvait être une opportunité de faire un pas de côté et d’aborder, d’un point de vue linguistique, les pratiques langagières de l’adulte non autiste en relation avec des personnes autistes, afin de mieux appréhender les enjeux de communications langagières. Non pas pour les juger, mais pour prendre conscience des faits, juste les faits.

Comment moi, non autiste, j’utilise la parole ? Comment je fais pour parler ? Comment un enfant autiste me permet-il de prendre conscience de cela ? Comment penser l’éducation inclusive de la parole ? Répondre à ces questions revient à pratiquer la langue en conscience et à mieux réaliser les enjeux des interactions langagières avec les autres et notamment avec un enfant autiste. Ce thème sera développé sur cinq jours, du lundi au vendredi avec le groupe famille (sans les enfants) et avec le groupe Staff, en y intégrant aussi un grand frère ayant le syndrome Asperger. La durée de la formation sera de 1 h 30 par jour et par groupe. Cette formation sera assurée par Véronique Rey.

La description des contenus de formation est intégrée à la partie 2 de ce rapport.