Et après ?

Donner à voir, au quotidien, le déroulement des journées, du mode de vie

Nous voici à la fin « du voyage ». J’ai souhaité, en rédigeant ce rapport, être dans une démarche narrative pour donner à voir, au quotidien, le déroulement des journées, du mode de vie, et aussi cette humanité qui a traversé ces journées. En même temps, pour ne pas se perdre dans trop de détails, l’organisation en rubrique a été un filtre. La visée de ce rapport était non seulement de rendre compte de cette expérience, mais aussi de donner les ingrédients pour pouvoir dupliquer cette aventure sans repartir de zéro.

Cette expérience a été pour nous tous un pas de côté par rapport au quotidien, un émerveillement de voir que c’était possible, et un étonnement de découvrir concrètement l’impact de la nature sur les familles et leurs enfants. Découvrir aussi l’impact des enfants entre eux : ils ont parlé, ils ont joué, ils se sont tenus par la main, ils se sont aidés, ils ont râlé, ils se sont disputés, ils ont pleuré, ils ont souri.

Vacances, partage & formation

Éléments pertinents et éléments à aménager

Les éléments à reconduire sont les suivants :

  • La durée d’une semaine
  • Le lieu d’hébergement (ou un lieu du même type, avec des gîtes et un espace nature)
  • Les repas partagés et les repas pique-nique
  • La programmation d’activités de randonnée pour donner un tempo à la semaine et faire découvrir la nature grâce à une professionnelle
  • La liberté offerte aux familles de suivre ou non une activité
  • La responsabilité des familles ; cela enlève tout le dossier administratif de la prise en charge des enfants.
  • La formation perlée, un peu tous les jours, portant sur l’approche linguistique de la parole et des langues

Les éléments à supprimer ou à penser autrement :

  • L’atelier mime s’avère difficile : une réalisation sur place avec les membres du staff pourrait simplifier le dispositif
  • Le logement à deux familles par gîte est une prise de risque importante, car les familles ne se connaissent pas nécessairement ; il vaudrait mieux ouvrir l’accueil à d’autres membres d’une même famille

Les éléments à améliorer :

  • La fabrication du carnet et du papier n’aurait pas dû être pensée que pour les enfants : intégrer les parents aurait été une opportunité. Cela nécessite alors, s’il y a formation des parents, de penser un dispositif de jeux avec les enfants. Ne plus parler de fabrication d’herbier : le mot « herbier » peut ne rien évoquer pour les enfants, ou peut évoquer des situations scolaires. Dans les deux cas, la formulation est maladroite.
  • L’activité « chant » était une mise en pratique des informations données pendant la formation. Elle est devenue une activité très appréciée de tous les adultes ; elle pourrait être davantage développée.