Tout comme pour la guide-randonnée, j’ai rencontré Aude Roussel en février chez elle. Elle habite à côté du gîte et cela était un élément important pour l’organisation avec les familles (cinq minutes en voiture). Nous avons discuté de la faisabilité de l’activité mime, en sachant que c’était un essai. Deux demi-journées, en après-midi, ont été retenues. Un apprentissage des gestes, notamment de la respiration, était prévu. Puis une petite mise en scène, toujours avec le mime, devait être réalisée.
La première demi-journée portait sur les gestes de la respiration et l’expression des émotions dans les mots. Les participations étaient irrégulières.
La deuxième demi-journée consistait à mettre en scène, toujours à l’aide du mime, une scène se déroulant dans un parc. Aude Roussel conduisait le groupe dans le choix des personnages, des habits, et de l’activité à réaliser. Une scénarisation mimée a ainsi été réalisée et filmée.

Les deux demi-journées se terminaient en allant nourrir les deux ânes d’Aude Roussel.
Deux familles ne sont pas venues à la première demi-journée ; seules trois familles et des membres du staff sont venues à la deuxième demi-journée (8 personnes). Le lieu s’est avéré difficile en raison de la chaleur et ne pouvait contenir tout le monde. Certaines personnes ont pu ressentir une impression d’étouffement.

Même si la bienveillance était toujours au rendez-vous, les activités se sont révélées difficiles pour des adultes et des enfants : cela n’était pas spécifique à l’autisme, mais au fait de réaliser une activité mimée devant les autres, dans un espace trop réduit. L’activité aurait peut-être gagné à être présentée directement sur le lieu du gîte, en plein air. Le mime est aussi à appréhender comme une activité singulière, pouvant gêner des personnes.