Un emploi du temps a été donné au début du séjour sous la forme d’un tableau. À la suite des réponses au questionnaire, un emploi du temps imagé serait une amélioration pertinente.

L’emploi du temps ci-dessous intègre les aménagements qui ont eu lieu en raison de la météo et de la faisabilité de l’atelier « fabrication carnet/papier ».

Le matin était libre jusqu’à 10 h 15. Les petits-déjeuners se réalisaient dans les gîtes, à la convenance de chacun. À l’exception d’une journée (la randonnée à la journée de 10 h à 16 h), le repas « pique-nique » était sur place, à plusieurs ou pas, au gré des envies et des possibilités de chacun. Les activités l’après-midi nécessitaient de partir du gîte à 13 h 30, pour un retour à 17 h. Tous les jours, en fin de matinée, les personnes (familles et membres du staff) disaient si elles participaient ou pas à l’activité. Le retour au gîte était le moment d’aller à la piscine pour toutes les familles. Le repas du soir était servi à 19 h 30. Les discussions s’engageaient et pouvaient se poursuivre jusqu’à 22 heures. La gestion de la piscine, le lieu de vie, les horaires ont toujours été respectés par tous.

Les activités informelles de plein air, notamment la piscine, la promenade sur le terrain, les parties de ping-pong, les relations avec les animaux ont été investies à 200 % ! Le cadre de vie apporté par « le Plot de Meyras » a été un lieu d’accueil, de ressourcement et de paix. Les enfants avaient une relation à la nature d’émerveillement, de respiration. Les familles, un temps de liberté, de convivialité et de repos. Plusieurs fois, des parents ont été étonnés de l’autonomie de leur enfant et du fait que les enfants jouaient ensemble. Bien sûr, il y a eu des moments de colère, de fatigue, comme dans des situations de la vie ordinaire.

L’activité « fabrication de carnet/papier » a été pensée pour permettre aux parents de suivre la formation. Cette activité s’est révélée à la fois pertinente pour certains enfants et non accessible pour d’autres. À partir du moment où l’on souhaite « kidnapper les parents » en formation, il est alors souhaitable de prévoir soit des activités jeux informels (à l’exception de la piscine), soit des activités plus structurées et ajustées aux enfants. Le problème est que cela induit un changement d’optique : plus les activités se spécialisent, plus cela se formalise et réduit la possibilité de choix. Concrètement, les personnes pouvaient choisir de ne pas participer, car il y avait toujours assez de participants et les guides pouvaient réaliser leur programme. Nous retenons donc que ce point doit être repensé en gardant l’optique de ne pas offrir des activités spécifiques aux enfants dans ce contexte de « vacances ». Par exemple, les adultes auraient pu participer à l’atelier « carnet/papier ». La formation des parents aurait pu se réaliser pendant que les enfants et des membres du staff jouaient sur le lieu d’hébergement.

Le premier jour, la formation était prévue en fin d’après-midi pendant que les enfants réalisaient la fabrication du livre… à côté d’une piscine qui leur tendait les bras ! Ce n’était pas bien raisonnable ! Dès le lendemain, nous avons opté pour une formule plus pertinente : formation le matin, activités diverses l’après-midi. La contrainte était que Véronique Rey enchaînait les deux formations et que des membres du staff devaient réaliser « la mise en boîte » des pique-niques de midi. Tout cela a été réalisé avec beaucoup de fluidité, de gentillesse et de partage. Merci à tous les membres de cette épopée en Ardèche !